Expertise en recherche pré-clinique et clinique

Notre consortium dispose d’une expertise interdisciplinaire complémentaire couvrant la dermatologie, l’hématologie, l’immuno-oncologie, la pathologie, la biologie moléculaire, la découverte de médicaments et l’IA. 
 

© Mains, sculpture en pierre. Crédit : PIXABAY.

Le consortium du RHU SPRINT comprend des acteurs académiques de renommée mondiale : UPCité, l’Inserm, Hospices Civils de Lyon, AP-HP, CHU Bordeaux, deux PME très innovantes dans leur domaine respectif (Domain Therapeutics, TheraPanacea), tout en étant soutenu par le réseau européen de référence pour les maladies hématologiques rares (EuroBloodNet) et l’association de patients ELLyE. En outre, notre effort ambitieux est entièrement soutenu par le GFELC (Groupe d’étude des lymphomes cutanés), un réseau de référence certifié par l’Institut national français du cancer (INCa), tirant parti d’une banque de tissus nationale déjà constituée d’environ 20 000 cas sur 24 ans, avec une révision centrale des échantillons pathologiques et des annotations cliniques.

Environnement médical

Cette initiative ambitieuse est soutenue par le Groupe d’étude des lymphomes cutanés (GFELC), un réseau national de 42 centres de référence, labellisé par l’Institut français du cancer (INCa) et coordonné par l’hôpital Saint-Louis. Les membres du GFELC sont des sites cliniques de premier plan au niveau international dans ce domaine, comme en témoignent plus de 80 articles sur les LCCT, notamment dans Lancet, Blood, Leukemia ou Lancet Oncology.

Notre réseau a traité plus de 300 patients atteints de lymphomes T cutanés avec des anticorps monoclonaux (AcM) et comprend des centres qui recrutent un grand nombre de patients dans des études cliniques internationales. La base de données comprend environ 20 000 cas examinés de manière centralisée. Les capacités de recrutement consistent dans le Work Package 1 (WP1) en des échantillons pour la modélisation de la progression basée sur l’IA, dans le Work Package 4 (WP4) en des échantillons pour le biomarqueur prédictif de la réponse de la maladie aux AcM, et dans le WP6 en un panel de patients éligibles à l’essai clinique de phase 1.

Les sites cliniques du consortium sont des membres actifs du Cutaneous Lymphoma International Consortium (CLIC), du Cutaneous Lymphoma Tumor Group de l’EORTC, de l’International Society of Cutaneous Lymphomas et du réseau de référence européen EuroBloodNet. Le CLIC est un projet récent et ambitieux qui a permis le déploiement d’une base de données internationale et d’une biothèque de cas de LTC, offrant de formidables opportunités de projets de recherche collaborative. Le GFELC dispose d’atouts complémentaires, notamment son actif unique de 20 000 cas examinés de manière centralisée et ses 24 années d’existence, ce qui permet un suivi à long terme. La participation des centres au CLIC sera l’occasion de valider et de diffuser les résultats.

 Environnement scientifique

Le consortium maîtrise la dermatologie, l’hématologie, l’immuno-oncologie, l’histopathologie, la génétique, la biologie moléculaire, la découverte de médicaments et l’intelligence artificielle. Nous avons une solide expérience dans l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques et le développement de médicaments dans le CTCL, comme le montre l’identification par cette équipe, sous la direction du professeur Martine BAGOT du marqueur de surface des cellules tumorales KIR3DL2, qui a conduit à la promotion d’un essai clinique de phase I sur le mAb anti-KIR3DL2 lacutamab16 et à une étude internationale de phase II presque achevée dans le CTCL et en cours dans le PTCL (NCT03902184).

Les unités UMRS 976 & 955 ont récemment déposé 7 nouvelles demandes de brevet européen dans le domaine des cibles thérapeutiques dans les lymphomes à cellules T. L’UMRS955 (P. GAULARD/N. ORTONNE) est internationalement reconnue dans le domaine des lymphomes à cellules T.

L’unité UMRS1312 (équipe M. BEYLOT-BARRY) a développé des modèles précliniques innovants de CTCL-PDX avec une expansion à long terme des cellules de Sézary, et une imagerie par immunofluorescence multiplexée pour caractériser le microenvironnement tumoral (A. PHAM-LEDARD).

Cette équipe est étroitement liée au CHU de Bordeaux avec les services de dermatologie (M. BEYLOT-BARRY), de biopathologie (B. VERGIER & F. BELTZUNG), et la tumorothèque (JP. MERLIO), qui ont une grande expertise dans les CTCL. Le Prof. MOINS-TEISSERENC (UMRS 1160) est référent dans l’analyse par cytométrie en flux des CTCL, coordonnant actuellement une étude prospective multicentrique nationale sur ce sujet (KISS-02, PHRC-K2021), avec le réseau CytHem Sezary (CytHem-SEZARY – CytHem), et collaborant au consortium EuroFlow. Cette expertise est reconnue au sein du réseau européen de référence EuroBloodNet pour les maladies hématologiques rares.

Environnement socio-économique

Au cours de la dernière décennie, le GFELC a bénéficié d’un soutien institutionnel et académique important. Le GFELC reçoit un financement récurrent de l’Institut français du cancer pour couvrir les coûts de fonctionnement, y compris un assistant de recherche clinique à temps plein, un informaticien et un médecin coordinateur.

Le ministère de la santé a accordé au groupe 5 projets financés. Le financement provient également de solides collaborations industrielles avec des sociétés pharmaceutiques.

TheraPanacea est une entreprise de technologie médicale de classe II.B primée, dont l’expertise principale repose sur l’utilisation de modèles mathématiques avancés, de l’apprentissage automatique et de l’IA pour la découverte de biomarqueurs ciblant la mise en œuvre du traitement et le pronostic en oncologie et au-delà. Ses solutions sont désormais présentes sur cinq continents, dans plus de 100 hôpitaux dans le monde, et devraient contribuer au traitement de plus de 150 000 patients atteints de cancer dans le monde en 2023. L’expérience de TheraPanacea en matière de découverte de biomarqueurs, d’analyse d’images médicales et de mise en œuvre réussie d’algorithmes basés sur l’IA dans le flux de travail clinique sera un atout majeur pour l’exécution du projet SPRINT.

Domain Therapeutics se distingue comme un leader mondial dans la découverte et le développement d’immunothérapies innovantes ciblant les récepteurs couplés aux protéines G (GPCR). Grâce à une expertise pionnière et une précision inégalée, Domain a développé un pipeline de candidats-médicaments aux propriétés uniques. Ces innovations ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques en ciblant spécifiquement l’immunosuppression souvent responsable de l’échec des traitements chez les patients.

Domain est la seule société à avoir découvert des candidats-médicaments ciblant quatre GPCRs clés en immuno-oncologie : les récepteurs de l’adénosine (programme antagoniste A2a/A2b développé en collaboration avec Merck), de la prostaglandine (programme antagoniste EP4R actuellement en phase I), de la chimiokine CCR8 et du PAR2 (deux programmes précliniques au stade de l’étude IND).

Le consortium RHU SPRINT jouera un rôle crucial dans l’avancement de l’anticorps monoclonal (mAb) DT-7012 de Domain, prévu pour entrer en clinique en 2025. Domain Therapeutics sera ainsi le premier à mettre sur le marché un anticorps anti-CCR8 déplétant les cellules T régulatrices infiltrant la tumeur (Tregs) pour le traitement des Lymphomes Cutanés à Cellules T (CTCL).

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